IL ÉCRIT
Il
dénonce ces archers dérisoires, leur imposture.
Ce
sont les bourreaux.
Leur
indifférence le tue.
Il
en appelle à tous les morts
Au
souvenir de la mère
Lourd
De
plus en plus lourd
Qui
l’entraîne vers le bas-fond béant de lui-même
Qu’il
ne connaît plus.
Seule
la douleur l’unit encore à ce qu’il fut
À
ce qu’il est : ses souvenirs.
À cause des archers.
[ …]
La
dernière parole retourne la flèche des archers.
Bernard BARTHUET, Lyon , juin 2007
Ce poème à la mémoire
et à l’avenir de Paul Celan.
pré # carré éditeur, un pas à la fois, printemps 2009